Joël Merias
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JOEL MERIAS
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J’ai vu le jour il y a 61 ans dans un département terrien : La Mayenne
Après avoir œuvré professionnellement quatre décennies dans un autre département tout aussi terrien et plus connu pour ses 24 heures et ses rillettes que pour son port en eau profonde et ses élevages d’huîtres, me voilà aujourd’hui installé en pays bigouden
En 2001, par hasard, j’ai découvert le bois flotté et j’ai attrapé le virus. Je ne me suis pas soigné, bien au contraire et la maladie a continué ses ravages.
Après avoir passé ma vie loin de la mer, j’ai la chance aujourd’hui « de côtoyer » au quotidien, c’est beaucoup plus facile pour le collectage de la matière première.
Ma démarche n’est pas forcément une démarche militante pure et dure. Etant totalement amateur, sans contraintes, je peux prendre plaisir à chaque étape du ramassage de la matière en hiver sur les plages désertes, en passant par le tri du pinsé, la mise en route de l’imagination, la réalisation et le partage lors des expos.
J’ai gardé mon esprit potache et les brèves de comptoir m’inspirent beaucoup plus que les discours dangereux de nos têtes pensantes, c’est ma façon de chasser la morosité ambiante.
« Un sourire c’est gratuit et cela fait tellement de bien ! »